De plus en plus de personnes s’étonnent (s’insurgent même parfois) que les véganes consomment des burgers, pizzas, hot-dogs, donuts…
Tous les végétaliens et véganes ne mangent pas forcément de la junk-food comme tous ne mangent pas forcément sain. On peut très bien être végétalien et mal mangé (mais au moins il y a de fortes chances de moins consommer d’acides gras saturés).
Végane pour les animaux avant tout
Quand on devient végane, on le fait bien souvent pour les animaux. Ceux qui font ce choix principalement pour la santé vont évidemment se détourner de la junk-food. Être végane ne veut pas dire renoncer aux plaisirs de la nourriture, cela ne veut pas non plus forcément dire qu’on n’aimait pas ce qu’on mangeait avant. Nous établissons très tôt un rapport « sentimental » à la nourriture et nous aimons retrouver des plats de notre enfance, des plats qui nous ont fait du bien, réconforté un jour. Notre madeleine de Proust en somme. C’est pour cela aussi que certains apprécient les simili-carnés et reproduisent des blanquettes de veau (j’y reviendrai dans un prochain petit article comme celui-ci).
Moi et la junk-food végane
Je succombe de temps à autre à la comfort food ou cuisine doudou en français (j’ai découvert ce mot il y a peu, vous connaissiez?). C’est un pêché mignon quand je mange à Paris, par exemple, ou à l’étranger, comme en Écosse. J’aime aller à Hank Burger ou chez Super Vegan. J’apprécie aussi de faire un burger maison, des fajitas et de déguster chez mon amie Marie des nuggets de pois-chiche. J’aime les frites (de pomme de terre, de carottes et de patates douces aussi) et les potatoes au thym. La cuisine doudou, c’est aussi parfois tout simplement une bonne purée, chacun à ses plats de réconfort.
Ce n’est pas mon alimentation principale, c’est par période. Je culpabilise un peu, mais moins que quand j’étais omnivore car globalement, mes burgers (au moins maison) sont plus sains car à base de légumineuses, de légumes et bien souvent de graines germées.
Il vaut mieux, en effet, la plupart du temps savoir ce qu’on met dans son assiette et éviter au maximum les additifs (les produits véganes n’en sont pas forcément exempts) ainsi que l’huile de palme, même bio qui n’est pas sans conséquence pour l’environnement et les animaux.
Les véganes ne mangent pas que des graines
Cela permet également de montrer que les véganes ne mangent pas que des carottes crues, des graines et du jus d’épinards fraîchement cueilli dans le jardin sans sucre ajouté. C’est également plus facile d’emmener un non végane dans ce genre d’endroits que dans un restaurant qui ne propose que du cru, par exemple. Les pizzérias sont bien souvent aussi le seul endroit où nous trouvons à manger dans une ville non végé-friendly.
Se faire plaisir
Finalement, manger de la junk-food me sort de mon quotidien. Je pense qu’il faut s’écouter aussi et ne pas faire une fixette sur l’alimentation 100 % saine (ça devient de l’orthorexie sinon). Bien sûr que c’est important, mais il faut aussi se faire plaisir de temps à autre, surtout qu’on peut le faire sans souffrance.
Tout à fait ! 😉 A bientôt !
Se faire plaisir, et bien voilà tu as tout dit! La vie est fun même en version vegan 😉