La flammekueche était l’un des rares plats que chéri aimait préparer. Il n’en a plus fait depuis que je suis devenue végétarienne. Maintenant vegan et armée du livre de Sébastien Kardinal A la Française, j’ai revisité cette recette alsacienne et nous nous sommes régalés !

La prochaine fois, chéri assurera tout seul pour cette recette qu’il pourra ajouter à ses makis vegan concombre, avocat, concombre/avocat tofu lactofermenté. Je ne désespère pas de le motiver à préparer d’autres plats 😉 Quoi qu’il en soit, parlons flammekueche vegan !

Une pâte au petit-épautre

J’ai choisi de mettre de la farine de petit-épautre complet et non de la farine de blé comme dans la recette de Sébastien Cardinal car je souhaitais apporter une touche rustique et aussi parce que j’adore cette farine. Pour le reste, j’ai respecté la recette de la pâte. La pâte doit être étalée finement, la nôtre n’était pas aussi fine qu’elle aurait pu l’être car nous avons un petit four et donc une petite plaque. Cela ne l’a pas empêché d’être suffisamment cuite au bout des 10 minutes de cuisson (et oui, c’est vraiment une recette facile et rapide à réaliser !). Si la préparation de la pâte vous prend plus de temps que d’acheter une pâte toute prête, sachez qu’il ne vous faudra pas plus de 5 minutes pour pétrir et encore 5 minutes pour étaler si vous prenez votre temps/avez du mal à trouver de la place pour étaler dans votre mini-cuisine (ce que je vis tous les jours). Et le résultat est vraiment délicieux, pourquoi s’en priver ?

De la crème de soja et de la bière

La recette du livre « A la française » nécessite de la crème de soja lactofermenté, ce que je n’avais pas sous la main et ce qu’on ne trouve pas d’ailleurs en magasin bio par chez moi.

J’ai donc opté tout simplement pour de la crème soja liquide à laquelle j’ai ajouté de la bière (pour le goût – merci Aurélien pour l’astuce !) et de l’arrow root (pour la texture). Je suis assez contente du résultat.