C’est avec ma peau sensible et sujette à la couperose que j’utilise depuis quelques mois des lingettes démaquillantes à l’eau. Oui, à l’eau.

Depuis janvier, j’utilise des lingettes démaquillantes lavables – et vegan – de la marque Lamazuna (je ne suis pas payée pour faire leur pub). Pourquoi ? Parce que c’est écologique et économique ! Si le cœur vous en dit et que vous savez coudre, contrairement à moi, vous pouvez même les fabriquer vous-même avec les conseils d’AntigoneXXI Rien ne se perd, tout se transforme ! 😉

Démaquillage à l’eau

Au nombre de 10, les lingettes démaquillantes sont fournies avec une petite boîte de rangement, un filet de lavage et une notice d’utilisation. Il suffit de mettre de l’eau sur la lingette, d’utiliser le côté blanc pour le fond de teint et le côté rose pour le khôl, le mascara etc. (c’est le seul côté que j’utilise, je n’applique de fond de teint qu’en cas extrême : une soirée et j’ai une tête vraiment fatiguée ou le teint trop rouge).

Et magique ! ça démaquille vraiment. C’est tout doux, ça donne envie de faire des câlins à la lingette. Si vous utilisez du maquillage waterproof, il est conseillé d’utiliser un peu de démaquillant (il est possible aussi de se démaquiller avec de l’huile végétale et ainsi éviter tous les produits nocifs des « laits » que l’on trouve en grande surface et même en pharmacie malheureusement).

Personnellement, j’applique ensuite sur mon visage de l’eau florale et mon petit mélange huile de jojoba et huile essentielle de cyste ladanifère (spécial réduction de couperose). Et je suis prête à aller au dodo.

Nettoyage en machine ou à la main

Après utilisation, la lingette se range dans le petit filet et quand il y en a plusieurs, un petit tour en machine (vous pouvez les laver jusqu’à 300 fois, vous comprenez bien pourquoi c’est économique) ! On peut les laver de 40 à 90°, mais je lave quasiment toujours à 30° pour ne pas abîmer les vêtements, préserver l’environnement et gagner du temps. Cela explique peut-être pourquoi un peu de mascara reste accroché sur certains cotons.

J’ai tenté le trempage dans du percabonate avant lavage, ça a atténué certaines tâches, mais elles sont coriaces (surtout si elles n’ont pas été faites par un maquillage bio) !

Si vous voulez d’autres informations sur le démaquillage et découvrir d’autres marques de lingettes, vous pouvez aller sur le site L’essentiel de Julien. Je ne peux que vous conseiller d’explorer cette mine d’informations sur le slow-cosmétique.

La vie sans coton

Et là, je suis sûr que vous vous demandez tous : « mais comment fait-elle quand elle se coupe ? » Eh bien, j’utilise un mouchoir comme support pour me désinfecter. Je n’ai pas encore trouvé de solution « développement durable » pour cela et j’ai peur de tâcher définitivement mes lingettes démaquillantes en les utilisant pour cela. Vous remarquerez d’ailleurs que je n’ai pas troqué mes mouchoirs contre un bon vieux mouchoir en tissu, j’y viendrais peut-être.

Bilan après plusieurs années d’utilisation

J’ai toujours mes longuettes du départ. Elles sont moins douces qu’au début, mais toujours très efficaces. Je me maquille peu, mais elles me servent pour essuyer mon eau floral le matin (et le soir quand j’y pense).

Depuis, j’ai trouvé que le lavage à la main, au savon, était finalement le plus efficace. Les lingettes sèches très vite et sont réutilisables en général dès le lendemain.

En 2018, cela fait un peu plus d’un an que je n’utilise plus également de mouchoirs en papier, sauf cas de très gros rhume à deux. Avec les saignements de nez de mon mari, les mouchoirs ne sont plus très beaux, mais ils font le boulot. Pour les coupures, je suis restée aux compresses stériles.

Pour une autre idée de réduction des déchets, allez voir mon article sur la cup.