J’ai lu en quelques heures à peine Les 4 accords toltèques : la voie de la liberté personnelle de Don Miguel Ruiz et cela m’a motivé plus que jamais à changer. Comme Ghandi l’a dit avant lui : soit le changement que tu veux voir dans le monde.
Cela faisait un moment que Les 4 accords toltèques me faisait de l’œil. Des blogueuses dont j’apprécie la plume et l’éthique en ont vanté les effets positifs, comme Save The Green, Alice d’Au vert avec Lili et Emma de Planet Addict qui m’a définitivement convaincu avec son article Prendre soin de soi avec les mots. Ces dernières semaines, je suis en pleine remise en question. Cela fait un moment que je m’intéresse à la méditation, mais que je la pratique seulement épisodiquement.
Je veux changer
J’ai fait une séance d’hypnothérapie (je vous en parle bientôt) parce que des collègues m’en parlaient beaucoup et que je suis passée de dubitative à curieuse. J’ai appris à remettre de plus en plus en question ce que je croyais savoir, ce que je pensais possible et impossible, ce qu’on m’avait appris comme étant bon ou mauvais. En bref, cette séance a, je crois, participé à une plus grande volonté de remettre tout à plat et de changer. J’ai changé en devenant végane, c’est indéniable. Mais je sais que je peux encore progresser et je vais faire de mon mieux. Je me suis excusée auprès des autres et je crois qu’il est temps que je fasse aussi la paix avec moi-même pour être mieux, pour mieux communiquer avec autrui.
J’adopte donc un nouveau code de conduite basé sur les 4 accords toltèques : que ma parole soit impeccable, quoiqu’il arrive je n’en fais pas une affaire personnelle, je ne fais pas de suppositions, je fais toujours de mon mieux.
Le pouvoir des mots contre nous-mêmes
Les 4 accords toltèques m’ont fait prendre conscience du pouvoir des mots sur nous-mêmes et à quel point nous pouvons nous maltraiter. Nous n’avons finalement pas besoin des autres pour nous rabaisser, se sentir coupable, pas assez fort.e, avoir peur. Et c’est cela qui nous empêche d’atteindre la liberté (être soi-même) et le bonheur. Sans nous en rendre compte, nous sommes enfermé.e.s dans une spirale infernale. Il ne dépend que de nous de la briser.
Nous ne pouvons voir qui nous sommes vraiment, ni même que nous ne sommes pas libres. C’est pour cela que les humains résistent à la vie. Être vivant est leur plus grande peur.
Il est temps que je m’accepte comme je suis. Je perds beaucoup d’énergie à ne pas être satisfaite de mon corps parce que j’ai entendu depuis mon enfance beaucoup de qualificatifs peu élogieux sur mon poids. J’ai fini par intégrer cela et à me persuader que c’est ma faute, que ces gens ont raison. J’ai misé sur ma personnalité, mais j’ai toujours terriblement peur d’être rejetée et je fais beaucoup de suppositions sur l’attitude des gens vis-à-vis de moi. Cela crée de l’angoisse, des conflits quand je crois savoir quelque chose qui n’est en fait pas réel pour la personne en face de moi.
Don Miguel Ruiz explique que chacun vit dans son monde, celui que l’on se crée soi-même et je ne suis responsable que du mien. Je ne peux pas intervenir dans celui des autres. Au final, peu importe ce que les autres disent, c’est une représentation au sein de leur propre monde, une opinion qui résulte de leurs croyances. Ce n’est pas ce que je suis.
Que votre parole soit impeccable
Le 1er accord est consacré à la parole. Il s’agit de veiller à ce que l’on se dit à soi-même avant tout. La parole pour Don Miguel Ruiz est un pouvoir créateur. Elle doit être utilisée dans le sens de la vérité et de l’amour. L’auteur démontre même que la parole utilisée contre autrui est en fait utilisé contre soi : se faire détester ne nous fera aucun bien.
J’essaie d’employer des formules plus positives, d’éviter le négatif. C’est un exercice de tous les jours avant de chasser définitivement les mauvaises pensées.
Dites-vous combien vous êtes formidable, combien vous êtes fabuleux. Dites-vous combien vous vous aimez.
N’en faites pas une affaire personnelle
Ce second accord est celui qui a tout de suite raisonné en moi, dès la lecture du sommaire du livre.
S’accorder de l’importance, se prendre au sérieux, ou faire de tout une affaire personnelle, voilà la plus grande manifestation d’égoïsme, puisque nous partons du principe que tout ce qui arrive nous concerne. […] Même lorsqu’une situation paraît très personnel, même lorsque vous vous faites insulter, cela n’a rien avoir avec vous.
Cela n’empêche pas de devoir se remettre en question, mais il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas responsables des actions et des propos des autres.
Je dois aussi me libérer de ce besoin d’avoir raison, ce besoin de répondre à ce que je sens comme une attaque. Avoir le dernier mot n’est pas une victoire. Je dois prendre de la distance. Cela ne m’empêchera pas d’argumenter quand on me posera des questions, notamment liées au véganisme.
Ne faites pas de suppositions
Nous ne savons pas ce que les autres pensent. En cas de doute, il suffit de poser des questions. De même, les autres ne peuvent pas deviner nos pensées, ce que nous désirons. Ils peuvent donc ne pas agir comme nous aimerions qu’il le fasse. Cet accord prône l’acceptation de la différence, nous ne pouvons changer les gens.
L’amour véritable consiste à accepter les autres tels qu’ils sont sans essayer de les changer.
Faites toujours de votre mieux
Faire de son mieux, ni plus, ni moins, en comprenant bien que ce mieux varie en fonction de plusieurs paramètres d’un jour à l’autre, d’une heure à l’autre. Le tout est d’agir vers son idéal (son rêve), sans rien attendre en retour, juste parce qu’on le veut, d’accepter et d’apprendre de ses erreurs.
Être dans l’action, c’est vivre pleinement. […] C’est passer à l’action que d’exprimer qui vous êtes.
En conclusion
Je pense sincèrement que les 4 accords toltèques peuvent parler à tout le monde. Il faudra peut-être du temps pour que tous fassent leur chemin et fassent de jolies fleurs dans mon monde intérieur. Je fais de mon mieux pour être une guerrière pacifique.
Il y a quelques passages un peu mystiques et Dieu revient souvent. Je ne suis pas croyante, mais cela ne m’a pas empêché de lire ce livre et d’y trouver de précieux enseignements. J’ai pris les références comme des images, des symboles pour renforcer le propos.
Et vous, connaissiez-vous les 4 accords toltèques? Qu’en pensez-vous ?
ça fait plusieurs fois que j’en entends parler, il me tente vraiment !
Oui, je suis bien d’accord !
J’ai connu ce livre à l’automne 2015 où je vivais une période pas facile, et franchement, je n’aurai jamais cru qu’il ait un tel pouvoir sur mon moral à ce moment là ! Ces accords sont de vrais diamants 🙂
Ah chouette ! Je vois que nous sommes dans la même « phase » 😉
Ce livre est le prochain sur ma liste, il viendra compléter mes lectures du moment sur la pleine conscience et la communication non verbale ! Merci pour ton retour 🙂
Bises
Oui, je le recommande vivement 😉 Ce n’est pas facile à appliquer au quotidien, mais petit à petit… 🙂
Belle journée également et à bientôt !
Je connais les listes de livres à rallonge 😉 Je l’ai vu en magasin et, finalement, une fois que j’ai commencé à le lire je ne l’ai plus lâché.
Les mots sont si puissants, et comme tu le dis nous n’avons pas besoin des autres pour avoir mal, on peut se le faire soi-même !
Apprendre à s’accepter, à s’aimer et à créer une harmonie est essentiel au quotidien.
Ce petit livre m’inspire bien, j’essaierai d’y jeter un oeil à l’occasion.
Belle journée à toi ~
ça fait des années que j’ai ce livre dans ma pile à lire, et je l’avais complètement oublié jusqu’à cet été, quand je l’ai retrouvé en farfouillant dans mes bouquins… Il m’a sauté aux yeux cette fois, parce que Isabelle des Carnets du bien être en avait fait quelques articles. Je compte le lire bientôt (après mon livre sur la méditation et celui sur le yoga, héhé), mais déjà, de ce que j’en ai lu sur le blog sus-cité, ça me parle beaucoup, et j’y pense régulièrement (quand je jure, ou quand je m’énerve en voiture, surtout ^^)